Neuromanagement : découvrez le management des entreprises de demain !

L’univers du management opérationnel est en pleine mutation.Ainsi, de nouvelles façons de travailler et de penser l’entreprise sont en train de voir le jour. Et les modèles classiques sont en train de vivre leurs derniers instants. Aujourd’hui, le management ne se fait plus de façon unilatérale ou verticale, du sommet de la pyramide vers la base. Désormais, ce sont les employés et les collaborateurs qui participent activement à la vie et au dynamisme de l’entreprise. Parmi les nouvelles voies du management, comme le management frugal ou le management de la performance, le neuromanagement gagne de plus en plus de terrain.
Qu’est-ce que le neuromanagement ?
Neuromanagement définition
Le neuromanagement, approche scientifique, consiste à enseigner aux dirigeants d’entreprises, aux ressources humaines (DRH) et aux managers une nouvelle méthode de management axée sur les dernières découvertes réalisées dans l’univers des neurosciences. En effet, des études en l’éthologie, en psychologie cognitive, en neuropsychologie cognitive et en imagerie cérébrale ont permis de mettre en évidence certains processus mentaux d’apprentissages cognitifs, de mémorisation, de motivation et de prise de décision. Le tout au service du management pour créer de nouvelles façons de manager une équipe.Concrètement, un bon manager de projet est aujourd’hui capable de comprendre et d’activer son propre mécanisme cognitif, ainsi que les mécanismes neuronaux de ses collaborateurs. L’objectif ? Supprimer la compétitivité entre collaborateurs et limiter le stress. Ces compétences en management permettent également de favoriser la créativité et d’user de l’innovation managériale pour le développement de l’entreprise. Tout l’inverse du management toxique !
Les découvertes dans le domaine des neurosciences
La neuroscience, discipline qui étudie le système nerveux central et plus particulièrement le fonctionnement du cerveau, met en lumière deux faits importants :
- Notre cerveau sécrète des hormones en cas de stress qui peuvent être gérées et anticipées. Le cerveau humain continue de créer des connexions neuronales et de se régénérer, même quand l’individu semble souffrir psychologiquement. À l’instant où la douleur est ressentie, le cerveau libère donc un savant cocktail de neurotransmetteurs (dopamine, adrénaline, sérotonine) et d’hormones comme le cortisol et l’ocytocine qui régulent nos perceptions, mais aussi notre motivation et notre stress au travail.
- Le cerveau ressent la douleur sociale comme une douleur physique : rejet, mise à l’écart, incertitude… Tous ces sentiments sont vécus comme réels par une partie de notre cerveau (le cerveau « reptilien »). Comprendre le cerveau et ses mécanismes cognitifs permet alors d’obtenir une approche différentielle du management d’équipe pour libérer la créativité et l’innovation.
La science cognitive appliquée au management offre donc l’opportunité aux managers d’avoir une meilleure anticipation et une plus grande compréhension des réactions de leurs employés et de toute leur équipe.
Les bienfaits du neuromanagement
Alors que ce type de management connaît un succès phénoménal outre-Atlantique, le neuromanagement commence tout juste à faire son entrée dans nos mentalités européennes et françaises. Pourtant, ce type de gestion des ressources humaines offre de nombreux bienfaits et des avantages non négligeables :
- créer une meilleure ambiance de travail au sein de l’entreprise en limitant le stress. Le collaborateur et l’employé peuvent travailler dans de meilleures conditions, permettant l’épanouissement professionnel.
- améliorer le bien-être au travail en limitant les risques psychosociaux, comme le mal-être et le burn-out, grâce aux travaux sur la neuroplasticité, les neurones miroirs et le cerveau social.
- motiver et augmenter la productivité des salariés qui se sentent écoutés et compris. Une véritable écoute et communication s’opère entre le manager et son équipe. Cela crée un sentiment de sécurité bienveillant qui aura des répercussions positives sur l’ambiance au travail et donc la productivité.
Comment former les managers au neuromanagement ?
Le neuromanagement est avant tout un style de management au fort capital humain. Cela implique donc pour le manager de développer son leadership, sa capacité d’écoute active et de communication non violente ainsi que son intelligence émotionnelle. Pour ce faire, rien de mieux que de commencer par suivre une formation professionnelle en sciences humaines et sciences cognitives. Indépendamment des neurosciences cognitives, il est également indispensable de suivre un coaching en management et leadership managérial. L’objectif ? Acquérir un certain savoir-être. CoachHub, solution de coaching professionnel pour vos équipes, propose justement ce type d’offres pour accompagner le changement. À la clé de cette organisation du travail ? Des managers capables de soutenir leurs équipes et de les aligner sur l’orientation stratégique de l’entreprise grâce au neuromanagement.
FAQ
La diversité, l'égalité et l'inclusion sur le lieu de travail se réfèrent aux politiques et aux actions qui tentent d'établir un environnement de travail dans lequel les salariés, indépendamment de leurs caractéristiques personnelles, se sentent appréciés, respectés et habilités à contribuer au succès de l'organisation.
L'inclusion implique le développement d'un système de valeurs dans lequel dans laquelle tous les salariés se sentent accueillis, inclus et encouragés à proposer leurs pensées et leurs idées uniques. Une inclusion est essentielle pour favoriser des valeurs d'entreprise saines, accroître l'engagement et le bien-être des salariés, encourager la créativité et la productivité.
La diversité de la main-d'œuvre est valorisée, et l'équité et la justice sont encouragées.
Les caractéristiques qui la définissent sont les suivantes
- une communication ouverte
- une atmosphère de travail coopérative
- l'empathie et la compréhension
- la formation et le développement
- des politiques et des procédures sans ambiguïté
- le leadership
- la responsabilité
Tous les salariés se sentent habilités à apporter leurs points de vue et leurs idées dans une culture d'entreprise inclusive, et ils bénéficient des mêmes chances de développement personnel, de développement professionnel et de réussite dans leur carrière. Pour établir et préserver une culture d'entreprise inclusive, une communication efficace, de l'empathie et du leadership sont nécessaires
Une stratégie à multiples facettes est nécessaire pour créer un environnement sûr et favorable pour tous les salariés.
Pour commencer, les entreprises doivent établir et mettre en œuvre des règles et des processus clairs qui favorisent une culture du respect et de l'inclusion, et s'attaquer à tout cas de harcèlement, de discrimination ou de préjugé.
En outre, les entreprises doivent proposer à tous leurs salariés une formation approfondie sur des thèmes tels que les préjugés inconscients, les compétences culturelles et la communication respectueuse. Des groupes de ressources pour les salariés et d'autres réseaux d'affinité devraient également être mis en place afin d'apporter un soutien et une communauté aux salariés d'origines diverses.
Enfin, les entreprises devraient favoriser une communication ouverte et une culture du retour d'information en encourageant les salariés à faire part de leurs problèmes et de leurs idées – et à prendre des mesures concrètes en réponse au retour d'information reçu. Pour cela, il faut que les dirigeants adoptent les bons comportements et les bonnes valeurs, et qu'ils se tiennent eux-mêmes et les autres responsables de l'instauration d'un environnement sûr et favorable pour tous les salariés.