Les 6 principales motivations pour devenir manager (avouées et inavouées)

"On ne naît pas manager, on le devient." Et souvent, on le devient pour des raisons très diverses. En France, 23 % des employés du secteur privé occupent une fonction de manager, légèrement au-dessus de la moyenne européenne de 21 %. Pourquoi cet engouement ? Est-ce le prestige du titre ? Le goût du challenge ? Ou une réelle envie de contribuer autrement à l’organisation ? Dans cet article, découvrez les 6 principales motivations pour devenir manager. Des plus altruistes aux plus ambitieuses, en passant par celles qu’on n’ose pas toujours avouer.
i. Le besoin d’évoluer dans sa carrière
C’est souvent la première raison évoquée en entretien : devenir manager, c’est évoluer. Le management apparaît alors comme l’étape "logique" d’un parcours professionnel réussi, une évolution professionnelle naturelle pour tout employé ambitieux.
Cette motivation est d’autant plus marquée dans les entreprises où les perspectives d’évolution passent systématiquement par une prise de responsabilités hiérarchiques. À compétences égales, le collaborateur qui devient manager accède à un statut différent, à des projets plus stratégiques, à un périmètre d’action élargi et à une reconnaissance accrue.
Mais cette envie de gravir les échelons mérite d’être interrogée : s’agit-il d’une ambition personnelle ou d’une obligation implicite pour sécuriser son emploi ? Le besoin d’évolution est une excellente motivation, à condition qu’il soit aligné avec vos envies profondes, votre appétence pour la posture managériale et le type de responsabilité que vous souhaitez endosser.
ii. Le désir de faire grandir les autres
Pour certains, le vrai moteur, c’est l’humain. L’envie d’aider, de transmettre des compétences, de faire progresser les autres. Ces managers se reconnaissent dans le rôle de coach ou de mentor. Ils tirent une réelle satisfaction à voir un collaborateur gagner en confiance, monter en compétences ou franchir un cap professionnel. Ils posent des questions plus qu’ils ne donnent des ordres. Et ils créent les conditions pour que chacun puisse s’épanouir, apprendre, évoluer.
Si vous avez le goût de l’accompagnement, du feedback constructif et de la pédagogie, le management peut devenir un formidable outil de développement. Pour les autres, mais aussi pour vous.
iii. Le plaisir de fédérer et de motiver une équipe
Certaines personnes adorent l’idée de gérer une équipe. Pour elles, le management, c’est avant tout une aventure collective, un rôle où l’on rassemble, on motive, on crée du lien au service d’objectifs communs. Créer une ambiance de travail saine et stimulante. Célébrer les victoires ensemble. Trouver les bons mots pour (re)motiver un employé en perte de vitesse. Déminer les tensions. Cultiver l’envie de réussir ensemble. Voilà ce qui les anime au quotidien !
Ces leaders incarnent parfaitement le management participatif, faisant preuve d’humilité et de bienveillance au quotidien. Leur priorité ? Créer un environnement de bien-être où chaque membre de l’équipe peut donner le meilleur de soi-même. Et pour ce faire, ils savent impulser une dynamique de groupe, poser les bases d’une culture d’équipe forte, instaurer un climat de confiance.
Si vous aimez jouer collectif, embarquer les autres avec vous et faire naître l’envie d’avancer ensemble, le management peut devenir un vrai terrain de jeu.
iv. L’envie d’avoir un impact plus large
Ce profil est souvent attiré par la vision d’ensemble : comprendre comment les projets s’articulent entre eux, comment les décisions prises influencent toute l’organisation.
C’est aussi une affaire de responsabilités du manager ! Ils cherchent à agir à une échelle plus large, à avoir un réel impact sur les orientations de l’équipe, du service, voire de l’entreprise. Car devenir manager, c’est l’opportunité de ne plus seulement exécuter, mais d’influencer les décisions et d’avoir une grande latitude dans ses choix. De ne plus être une pièce de la machine, mais un acteur de la stratégie globale, capable de proposer des idées novatrices et de suivre l’état d’avancée des projets.
Si vous avez le goût des responsabilités et une vraie vision stratégique, devenir manager vous permettra sans doute de déployer tout votre potentiel.
v. La pluralité des tâches
Si vous aimez être monotâche, c’est-à-dire enchaîner les tâches de votre to-do list les unes après les autres, le métier de manager risque de vous déstabiliser. En effet, être manager, c’est tout sauf être monotâche. En réalité, le quotidien des managers est une partition à plusieurs voix :
- Soutien humain : il écoute, s’occupe de la gestion des conflits au sein de l’équipe, implique les collaborateurs, crée une dynamique de groupe.
- Coaching : il encourage, aide à lever les blocages, accompagne la montée en compétences des membres de son équipe.
- Opérationnel : il participe parfois à la production, surtout dans les petites structures.
- Stratégie : il définit des objectifs à atteindre, suit l’avancée des données, établit des reportings et rend compte à sa direction.
Autrement dit, être manager, c’est aimer la variété, la réactivité, la polyvalence. C’est accepter de ne jamais faire "juste un seul métier", mais plutôt d’en combiner plusieurs à la fois. Si cette richesse vous stimule, alors vous êtes probablement sur la bonne voie.
vi. L’attrait pour le pouvoir ou la rémunération... ?
Peu l’admettront spontanément, mais il faut être honnête : certains veulent devenir manager pour gagner plus et accéder à un certain prestige social.
Ces raisons ne sont pas forcément honteuses. Un bon manager peut très bien vouloir une meilleure rémunération tout en étant profondément engagé pour son équipe. Mais elles doivent être conscientes, assumées et encadrées par une éthique professionnelle.
Le management ne doit pas être une fuite en avant vers le pouvoir ou l’argent. Mais si ces leviers existent chez vous, il vaut mieux les identifier, les questionner et les équilibrer plutôt que de les ignorer.
Quelles qualités et compétences requises pour être manager ?
Être manager n’est pas inné. Les qualités managériales s’apprennent, se développent, s’affinent… Toutefois, certaines soft skills peuvent renforcer l’intérêt pour ce métier. Parmi ces dernières, on retrouve :
- Écoute active, pour comprendre les besoins, désamorcer les tensions et créer un climat de confiance.
- Capacité d’adaptation, pour naviguer dans l’incertitude, gérer des profils variés et ajuster sa propre posture managériale selon les situations.
- Vision et leadership, pour donner un cap clair, fédérer autour d’un objectif commun, inspirer et motiver son équipe sur la durée.
- Intelligence émotionnelle, pour capter les signaux faibles, faire preuve d’empathie, mais aussi poser des limites avec justesse.
- Exemplarité, pour incarner les valeurs que l’on souhaite transmettre et créer un effet miroir positif.
- Sens de la communication, pour faire passer les bons messages, donner du feedback constructif, poser un cadre motivant.
- Gestion du stress, pour rester lucide et stable, même quand la pression au travail monte.
- Proactivité, pour anticiper les besoins, résoudre les problèmes en amont et impulser une dynamique d’amélioration continue.
Comment savoir si le management est fait pour moi ?
Avant d’accepter un poste de manager ou de vous projeter dans ce rôle, prenez un temps d’introspection. Car derrière le titre, il y a une réalité quotidienne, bien différente du simple fantasme de "prise de responsabilités".
Voici quelques questions à vous poser pour y voir plus clair :
- Qu’est-ce qui me motive vraiment dans cette démarche ? Est-ce une envie profonde d’accompagner les autres ou plutôt un réflexe pour “faire carrière” ? Êtes-vous attiré par le rôle ou par ce qu’il symbolise (statut, reconnaissance au travail, salaire) ?
- Suis-je prêt à passer du “faire” au “faire faire” ? Le manager ne produit pas à la place de son équipe. Il encadre, oriente, facilite. Est-ce une posture qui vous stimule ou qui vous frustre ?
- Est-ce que j’aime (vraiment) travailler avec l’humain ? Manager, c’est gérer des émotions, des conflits, des égos… mais aussi des réussites partagées. Êtes-vous à l’aise avec cette part relationnelle au quotidien ?
- Suis-je capable de m’adapter en permanence ? Les journées ne se ressemblent jamais. Êtes-vous prêt à être interrompu, à jongler, à décider dans l’incertitude ?
- Est-ce que je me vois dans ce rôle dans 2 ans ? Dans 5 ans ? Ce n’est pas juste un tremplin ou une case à cocher. Le management peut être un projet de long terme, à condition de s’y sentir aligné.
Le management peut être une formidable aventure professionnelle, mais aussi une contrainte pesante. Prenez le temps de l’introspection !
Motivations pour devenir manager, conclusion
Les motivations pour devenir manager sont aussi diverses que légitimes. Le besoin d’évoluer dans sa carrière, le désir de faire grandir les autres, le plaisir de fédérer et de motiver une équipe, l’envie d’avoir un impact plus large, la pluralité des tâches ou encore l’attrait pour le pouvoir ou la rémunération. Toutes ces raisons sont valables, à condition d’être identifiées, assumées et alignées avec votre projet de vie pro.
Mais se poser les bonnes questions, ce n’est que le début. Pour devenir un manager inspirant et durable, il faut aussi pouvoir compter sur un accompagnement solide, personnalisé et structurant.
C’est là que CoachHub entre en jeu ! Notre plateforme de coaching digital vous met en relation avec un coach professionnel certifié, qui vous accompagne dans votre posture, votre progression et les défis du management. En quelques semaines, vous gagnez en confiance et en soft skills pour une prise de poste réussie.
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FAQ
La diversité, l'égalité et l'inclusion sur le lieu de travail se réfèrent aux politiques et aux actions qui tentent d'établir un environnement de travail dans lequel les salariés, indépendamment de leurs caractéristiques personnelles, se sentent appréciés, respectés et habilités à contribuer au succès de l'organisation.
L'inclusion implique le développement d'un système de valeurs dans lequel dans laquelle tous les salariés se sentent accueillis, inclus et encouragés à proposer leurs pensées et leurs idées uniques. Une inclusion est essentielle pour favoriser des valeurs d'entreprise saines, accroître l'engagement et le bien-être des salariés, encourager la créativité et la productivité.
La diversité de la main-d'œuvre est valorisée, et l'équité et la justice sont encouragées.
Les caractéristiques qui la définissent sont les suivantes
- une communication ouverte
- une atmosphère de travail coopérative
- l'empathie et la compréhension
- la formation et le développement
- des politiques et des procédures sans ambiguïté
- le leadership
- la responsabilité
Tous les salariés se sentent habilités à apporter leurs points de vue et leurs idées dans une culture d'entreprise inclusive, et ils bénéficient des mêmes chances de développement personnel, de développement professionnel et de réussite dans leur carrière. Pour établir et préserver une culture d'entreprise inclusive, une communication efficace, de l'empathie et du leadership sont nécessaires
Une stratégie à multiples facettes est nécessaire pour créer un environnement sûr et favorable pour tous les salariés.
Pour commencer, les entreprises doivent établir et mettre en œuvre des règles et des processus clairs qui favorisent une culture du respect et de l'inclusion, et s'attaquer à tout cas de harcèlement, de discrimination ou de préjugé.
En outre, les entreprises doivent proposer à tous leurs salariés une formation approfondie sur des thèmes tels que les préjugés inconscients, les compétences culturelles et la communication respectueuse. Des groupes de ressources pour les salariés et d'autres réseaux d'affinité devraient également être mis en place afin d'apporter un soutien et une communauté aux salariés d'origines diverses.
Enfin, les entreprises devraient favoriser une communication ouverte et une culture du retour d'information en encourageant les salariés à faire part de leurs problèmes et de leurs idées – et à prendre des mesures concrètes en réponse au retour d'information reçu. Pour cela, il faut que les dirigeants adoptent les bons comportements et les bonnes valeurs, et qu'ils se tiennent eux-mêmes et les autres responsables de l'instauration d'un environnement sûr et favorable pour tous les salariés.