Comment motiver ses collaborateurs ? Le guide pour un management efficace !

Selon une étude Gallup 2025, seuls 8 % des salariés français se déclarent "engagés" dans leur entreprise. Un chiffre alarmant, parmi les plus bas d’Europe (et du monde). La démotivation gagne donc du terrain, avec des répercussions directes sur la performance, la fidélisation des talents… et la santé globale des organisations. Mais est-ce une fatalité ? Non ! Alors, comment motiver ses collaborateurs ? Voici 10 leviers tout aussi concrets que faciles à mettre en place pour une stratégie de motivation aux petits oignons !
Comprendre la motivation des équipes
Enjeux de la motivation
La motivation des salariés n’est ni un bonus, ni un luxe, mais bien le moteur de l’implication et de la performance. Et pour cause, un collaborateur motivé est un collaborateur qui :
- donne le meilleur de lui-même dans ses missions,
- reste fidèle à son entreprise plus longtemps,
- devient un ambassadeur naturel de la marque employeur,
- et contribue à un climat de travail positif et stimulant.
À l’inverse, la démotivation peut entraîner une baisse de la productivité, une augmentation de l’absentéisme… voire un désengagement silencieux (quiet quitting). En clair : fédérer et motiver ses salariés, c’est prévenir bien des problématiques RH et managériales.
Les différents types de motivation
On distingue deux grandes sources de motivation au travail.
La motivation extrinsèque repose sur des facteurs externes au collaborateur : rémunération, primes, statut, reconnaissance, pression hiérarchique... C’est souvent ce qui pousse à agir à court terme, mais cela ne suffit pas à créer un engagement durable.
La motivation intrinsèque, quant à elle, naît de l’intérêt réel pour le travail accompli. Elle repose sur : le sens au travail, la liberté d’action, le développement des compétences ou encore le plaisir de relever des défis. En ce sens, elle alimente l’envie de s’investir sur le long terme.
Attention, l’une et l’autre ne s’oppose pas ! Elle s’allie pour motiver vos salariés, du processus de recrutement jusqu’à leur départ (le plus tard possible).
i. Rémunération et avantages sociaux
S’il est vrai que la motivation ne peut pas reposer uniquement sur l’argent, la rémunération reste un levier de motivation extrinsèque très puissant. Pour cause, elle incarne un marqueur fort de reconnaissance et de considération. Un salaire perçu comme juste et cohérent avec les responsabilités confiées contribue à renforcer le sentiment d’équité, fidéliser les talents et stimuler la performance. À l’inverse, une rémunération jugée insuffisante ou injuste peut devenir l’un des premiers facteurs de démotivation.
Les primes, bonus sur objectifs, intéressement ou participation aux résultats sont autant de mécanismes utiles pour motiver ses employés. Mais attention, ces dispositifs ne sont efficaces que s’ils sont clairs, atteignables et bien expliqués. Mal calibrés, ils peuvent au contraire générer de la frustration, un sentiment d’injustice… voire une compétition contre-productive entre collègues.
Au-delà du salaire, les avantages sociaux deviennent un véritable levier d’attractivité et de motivation durable. Parmi les plus appréciés :
- mutuelle santé haut de gamme,
- tickets-restaurants ou chèques-cadeaux,
- aides au transport ou à la mobilité douce,
- congés supplémentaires et RTT,
- accompagnement à la parentalité,
- prise en charge d’activités sportives ou culturelles…
ii. Cohésion d’équipe au travail et environnement inclusif
On passe en moyenne 35 heures par semaine avec ses collègues. Améliorer la cohésion d’équipe agit donc comme un accélérateur de motivation. Lorsqu’un collaborateur se sent pleinement intégré dans un collectif, il s’engage plus naturellement dans ses missions, partage ses idées et participe à l’effort commun. Une ambiance de travail positive aide également à mieux gérer les périodes de surcharge, de tension ou de changement. Pour créer ce sentiment d’appartenance, des actions simples comme organiser des rituels d’équipe, des projets transverses ou des temps de team building existent.
Un environnement de travail inclusif, qui valorise la diversité des parcours, des profils, des idées et des cultures, est également une source de richesse pour l’entreprise. Il permet :
- aux collaborateurs de se sentir reconnus dans leur singularité,
- de lutter contre les biais et discriminations,
- et de nourrir une culture d’ouverture et de respect.
Lorsque chaque membre de l’équipe a la place d’être pleinement lui-même, la motivation suit naturellement.
iii. Santé et bien-être au travail
La santé au travail regroupe l’ensemble des conditions de travail physiques, psychologiques et organisationnelles influençant le bien-être et l’engagement des collaborateurs.
Niveau physique, pour commencer. Postes de travail ergonomiques, espaces de concentration ou de détente, bureaux assis-debout, lieux inclusifs (notamment pour les personnes en situation de handicap)... Autant de petits détails qui participent au bien-être des employés.
Niveau psychologique, ensuite. Stress, surcharge, anxiété, isolement... Les risques psychosociaux doivent être identifiés, prévenus et pris en charge. Pour ce faire, des actions peuvent être mises en place :
- accès à un service d’écoute ou d’accompagnement,
- accompagnement managérial en cas de tension,
- coaching sur la gestion émotionnelle,
- culture du soutien et non du blâme.
Niveau organisationnel, enfin. Quand les réunions s’éternisent en soirée, que les notifications s’emballent le week-end ou que la charge mentale dépasse les limites, la motivation s’érode. À l’inverse, un bon équilibre vie professionnelle vie personnelle permet de nourrir une motivation durable. Parmi les leviers efficaces :
- Horaires flexibles (plages variables, semaine de 4 jours, travail en décalé...),
- Télétravail encadré avec des outils collaboratifs adaptés et un cadre clair,
- Droit à la déconnexion réel et soutenu par l’exemplarité managériale.
iv. Objectifs clairs et porteurs de sens
On dit souvent que les collaborateurs ne quittent pas une entreprise, mais un manager. Et pour cause, le rôle du manager est central dans la motivation au travail.
Sa première mission pour motiver un collaborateur, c’est de lui montrer où il va. Définir des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définis) est alors un excellent repère pour fixer un cap clair. Vous pouvez aussi impliquer les collaborateurs dans la définition des objectifs communs, leur demander leur avis.
Mais un objectif clair ne suffit pas. Il doit aussi faire sens. Pourquoi cette mission ? À quoi contribue-t-elle ? Quel est son impact réel pour le client, l’équipe ou la société ? Un collaborateur qui comprend l’utilité de ce qu’il fait développe plus de résilience en période de difficulté, un sentiment d’appartenance renforcé et donc une motivation durable.
3 leviers pour connecter les collaborateurs à la finalité de leur travail :
- Transparence : expliquer les décisions, partager les résultats, montrer l’impact du travail de chacun.
- Storytelling interne : raconter les réussites, les clients aidés, les défis relevés. Montrer le “avant/après” grâce au travail accompli.
- Missions à impact : intégrer des engagements sociaux ou environnementaux (RSE, bénévolat, produits responsables) qui nourrissent la fierté d’appartenance.
v. Communication interne et écoute bienveillante
Une fois les objectifs définis, le manager doit adopter la bonne stratégie de communication. Cela repose sur une communication :
- claire sur les objectifs, les rôles et les priorités,
- transparente en cas de changement ou d’incertitude,
- cohérente avec les valeurs affichées de l’entreprise.
Mais la communication est impossible sans écoute active. Et écouter activement ce n’est pas simplement entendre, c’est être pleinement présent, reformuler, creuser, chercher à comprendre sans juger. Cette posture d’ouverture et de dialogue permet de construire un climat de sécurité psychologique, indispensable pour oser s’exprimer, prendre des initiatives… et donc rester motivé.
vi. Autonomie et responsabilisation
Parmi les leviers de motivation les plus puissants en entreprise, l’autonomie occupe une place de choix. Mais contrairement à une idée reçue, être autonome ne signifie pas être livré à soi-même, sans cadre de travail ni soutien. Cela signifie avoir la liberté de choisir ses méthodes, de structurer son temps, de s’approprier ses missions… Tout en restant aligné sur les objectifs collectifs. Autrement dit, c’est définir le "quoi" et "pourquoi", mais laisser au collaborateur le "comment".
Cela passe par la sortie du micromanagement. Un style de management fondé sur le contrôle permanent, la validation de chaque action ou l’hyper-détail finit par étouffer la motivation des employés. À l’inverse, un cadre clair + une confiance forte = un cocktail gagnant.
En créant un environnement de travail où la liberté d’agir et la responsabilité sont valorisées, vous transformez vos collaborateurs en moteurs du changement… et non en simples exécutants.
vii. Valorisation et reconnaissance du travail
Trop souvent reléguée au second plan dans le quotidien des managers, la reconnaissance est pourtant un besoin fondamental. Selon la pyramide de Maslow, le besoin de reconnaissance vient juste après les besoins de sécurité. Il touche donc au cœur de l’humain.
Cette reconnaissance peut alors être de plusieurs types. Formelle : bonus, récompenses, promotion... Informelle : un “merci” sincère, un mot Slack, une mise en lumière en réunion. Ce qui compte, ce n’est pas la taille du geste, mais sa sincérité et sa régularité.
Valoriser le travail passe aussi par la culture du feedback constructif. Lorsqu’il est régulier, objectif et orienté solutions, il permet au collaborateur de se situer, d’évoluer et de se sentir reconnu, même dans l’effort, même s’il reste des axes d’amélioration.
Trop d’entreprises fonctionnent encore sur le principe du “silence = ça va”. Résultat, les collaborateurs ont l’impression de travailler dans l’ombre, ce qui érode lentement mais sûrement leur motivation.
viii. Management participatif et transparent
Le management tyrannique et despotique ne fonctionne plus (a-t-il réellement fonctionné un jour ?). Aujourd’hui, un collaborateur a besoin de se sentir entendu dans les décisions de l’entreprise, de revenir à un management plus horizontal et non plus vertical. Pour cause, être consulté, c’est se sentir reconnu, responsabilisé et engagé.
Cela passe par :
- une consultation régulière (avis, retours terrain, propositions),
- une communication claire sur les décisions prises et leurs raisons,
- un leadership horizontal, où le manager devient facilitateur plus que donneur d’ordres.
ix. Prise d’initiative et innovation
La motivation naît de la liberté d’agir, nous l’avons vu. Mais pour qu’un collaborateur jouisse pleinement de cette liberté, il doit se sentir en confiance. Il doit sentir qu’il a une vraie marge de manœuvre. Pour encourager l’initiative :
- laissez de l’espace pour tester de nouvelles idées,
- valorisez les projets internes portés par les équipes,
- autorisez le droit à l’erreur comme source d’apprentissage, sans blâme.
Un environnement où l’on peut oser sans crainte, proposer sans être jugé, se tromper sans être sanctionné, stimule l’innovation autant que la motivation.
x. Développement professionnel
Progresser, apprendre, se projeter... Autant de besoins essentiels pour maintenir la motivation sur le long terme. Pour cause, rien de mieux que de se projeter dans l’entreprise pour s’y engager.
Pour cela, vous devez offrir des perspectives d’évolution, via la mobilité interne, de nouvelles missions ou responsabilités, des promotions... Mais rien de mieux encore que d’accompagner ce développement professionnel. En effet, ce que recherchent les collaborateurs aujourd’hui, c’est d’être accompagnés, pas seulement évalués.
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FAQ
La diversité, l'égalité et l'inclusion sur le lieu de travail se réfèrent aux politiques et aux actions qui tentent d'établir un environnement de travail dans lequel les salariés, indépendamment de leurs caractéristiques personnelles, se sentent appréciés, respectés et habilités à contribuer au succès de l'organisation.
L'inclusion implique le développement d'un système de valeurs dans lequel dans laquelle tous les salariés se sentent accueillis, inclus et encouragés à proposer leurs pensées et leurs idées uniques. Une inclusion est essentielle pour favoriser des valeurs d'entreprise saines, accroître l'engagement et le bien-être des salariés, encourager la créativité et la productivité.
La diversité de la main-d'œuvre est valorisée, et l'équité et la justice sont encouragées.
Les caractéristiques qui la définissent sont les suivantes
- une communication ouverte
- une atmosphère de travail coopérative
- l'empathie et la compréhension
- la formation et le développement
- des politiques et des procédures sans ambiguïté
- le leadership
- la responsabilité
Tous les salariés se sentent habilités à apporter leurs points de vue et leurs idées dans une culture d'entreprise inclusive, et ils bénéficient des mêmes chances de développement personnel, de développement professionnel et de réussite dans leur carrière. Pour établir et préserver une culture d'entreprise inclusive, une communication efficace, de l'empathie et du leadership sont nécessaires
Une stratégie à multiples facettes est nécessaire pour créer un environnement sûr et favorable pour tous les salariés.
Pour commencer, les entreprises doivent établir et mettre en œuvre des règles et des processus clairs qui favorisent une culture du respect et de l'inclusion, et s'attaquer à tout cas de harcèlement, de discrimination ou de préjugé.
En outre, les entreprises doivent proposer à tous leurs salariés une formation approfondie sur des thèmes tels que les préjugés inconscients, les compétences culturelles et la communication respectueuse. Des groupes de ressources pour les salariés et d'autres réseaux d'affinité devraient également être mis en place afin d'apporter un soutien et une communauté aux salariés d'origines diverses.
Enfin, les entreprises devraient favoriser une communication ouverte et une culture du retour d'information en encourageant les salariés à faire part de leurs problèmes et de leurs idées – et à prendre des mesures concrètes en réponse au retour d'information reçu. Pour cela, il faut que les dirigeants adoptent les bons comportements et les bonnes valeurs, et qu'ils se tiennent eux-mêmes et les autres responsables de l'instauration d'un environnement sûr et favorable pour tous les salariés.