Bien-être au travail : tout savoir en 2022

CoachHub · 16 February 2021 · 12 min read

« Bien-être au travail » : on n’a jamais autant mentionné ce terme qu’à notre époque, alors que paradoxalement, les situations de souffrance au travail n’ont jamais paru aussi nombreuses…

Parce qu’on en parle plus ? Parce que les travailleurs expriment des exigences plus fortes en termes d’équilibre de vie et d’épanouissement professionnel ?

Qu’importe la raison, finalement : le bien-être au travail doit s’imposer comme une priorité pour les entreprises et pour leurs salariés, quel que soit leur niveau de hiérarchie.

Un bien-être qui n’a rien à voir avec une injonction floue au cocooning mais avec le respect des individus et de leurs compétences au sein de l’entreprise, pour des collaborateurs épanouis.

Tous heureux au travail ? On y bosse !

Le bien-être au travail, tout un programme !

C’est quoi au fait, le bien-être au travail ? Ça se définit, se protège ? Petit état des lieux du bien-être au travail.

Définition du bien-être au travail

Le Larousse définit le bien-être de la façon suivante : « État agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l’esprit. Aisance matérielle qui permet une existence agréable. »

D’autres définitions existent, bien entendu, mais deux facettes du bien-être s’en détachent déjà :

  • le bien-être moral, ou psychologique ;
  • le bien-être physique et matériel.

Dans le cadre du travail, ces deux notions peuvent se rapporter aux situations suivantes :

  • Les problèmes psychosociaux : stress, burnout et bore-out (épuisement professionnel), mauvaise reconnaissance, harcèlement, déséquilibre entre vie privée et vie professionnelle…
  • Les problèmes « matériels » : le cadre de travail (confort, luminosité, conditions techniques), la sécurité (les fameux accidents de travail).

La définition du bien-être au travail pourrait donc être celle-ci : un état d’esprit positif, dynamique et sécurisant, favorisé par l’adéquation du travailleur avec le poste qu’il occupe, sa reconnaissance au sein de l’entreprise, la qualité des relations humaines qu’il y entretient, et les moyens mis en œuvre par celle-ci pour assurer le confort matériel, la qualité de vie et la santé des salariés dans le cadre de l’exercice professionnel.

Un fragment de cette définition nous intéresse tout particulièrement : celui qui porte sur « l’adéquation du travailleur avec le poste qu’il occupe, sa reconnaissance au sein de l’entreprise ».

En effet, rien de plus démoralisant que de se sentir stagner, mis de côté ou sous-exploité alors que nous avons tous des talents et une énergie à partager.

Ce n’est pas pour rien que les accompagnements en coaching d’entreprise convainquent toujours plus : la clé de l’épanouissement au travail passe aussi par un accompagnement ciblé et un véritable investissement dans le développement professionnel de chacun.

Tout un programme, on l’a dit !

Bien-être vs. bonheur au travail : quelle différence ?

Le bien-être au travail dont nous parlons ici s’appuie sur la notion de qualité de vie au travail (la fameuse QVT), de la même façon que l’on parle de la qualité de vie en général : un ensemble de facteurs qui participent à notre sentiment de confort et de sécurité au quotidien.

Un bien-être qui s’insère dans un collectif, celui de l’entreprise.

Certains parlent aussi de « bonheur au travail ». La notion de bonheur est plus individuelle et subjective que celle de qualité de vie ou de bien-être. Le bonheur est d’ailleurs parfois une injonction tellement exigeante… qu’elle peut générer un stress supplémentaire !

La législation au chevet du bien-être au travail

Identifié comme enjeu de santé publique, le bien-être au travail est désormais un sujet encadré par des réglementations officielles.

Selon l’article L4121-1 du Code du travail français, l’entreprise a l’obligation légale de veiller à la qualité de vie au travail de ses salariés :

« L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.

Ces mesures comprennent :

  • Des actions de prévention des risques professionnels ;
  • Des actions d’information et de formation ;
  • La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.

L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes. »

Au niveau mondial, l’OMS prend également le sujet de la santé au travail très au sérieux, en particulier la santé mentale, indicateur du bien-être au travail : « Le travail est bon pour la santé mentale, mais des conditions négatives peuvent entraîner des problèmes de santé au niveau physique ou mental.

La dépression et l’anxiété ont un impact économique important : on estime à 1000 milliards de dollars (US $) par an le coût de la perte de productivité qu’elles entraînent pour l’économie mondiale. »

Une parfaite introduction aux enjeux du bien-être au travail qui suivent.

En 2020, quels sont les enjeux du bien-être au travail ?

Pourquoi, en dehors du bon sens et du respect de l’humain, favoriser le bien-être au travail ?

Pour un vrai développement professionnel

Parce que l’épanouissement professionnel favorise le développement de l’entreprise, via une productivité en hausse mais également un engagement personnel plus fort de la part de ses employés ;

Pour une entreprise attractive

Parce que les entreprises qui ne garantissent pas ou insuffisamment cette qualité de vie au travail sont dédaignées par les talents et ont du mal à recruter, le bien-être au travail étant devenu un levier majeur du talent management et de la fidélisation des employés ;

Pour répondre aux attentes d’aujourd’hui

Et ce tout particulièrement auprès des jeunes générations et des millenials, pour qui le bien-être au travail est un prérequis non négociable.

Pas question de se tuer à la tâche ou de stagner à un poste qui ne nous correspond pas : la vie professionnelle mérite autant de soin et d’équilibre que la vie personnelle.

En France, la durée moyenne de la vie active se situe autour de 35 ans. Autant la vivre bien, non ?

Le bien-être au travail englobe donc deux dimensions complémentaires et nécessaires :

  1. La possibilité d’un développement professionnel personnalisé (le coaching étant l’un des outils les plus efficaces pour s’en assurer).
  2. L’assurance d’un cadre de travail bienveillant et sécurisant.

Comprendre la souffrance au travail

La souffrance au travail, comme tout problème affectant la santé physique et/ou la santé mentale, s’identifie par différents symptômes à ne jamais prendre à la légère :

  • Le stress au travail et ses corollaires santé (problèmes de sommeil, anxiété, troubles alimentaires, irritabilité, hypertension, voire problèmes cardiaques ou respiratoires) ;
  • Le désengagement ou la démotivation pour son travail (présentéisme stérile, absentéisme, bore-out – syndrome de l’épuisement professionnel par l’ennui) ;
  • Le fameux épuisement professionnel, également appelé burnout, ligne rouge à ne jamais atteindre !
  • On peut rajouter ici les nouvelles problématiques apportées par les mesures de confinement et la généralisation soudaine du télétravail, générateur possible de stress lorsque celui-ci est mal appréhendé.

La satisfaction personnelle varie énormément d’un individu à un autre en fonction de son histoire, de ses compétences, de son émotivité ou des relations tissées au sein de l’entreprise.

Un collaborateur qui sentira à peine le stress d’un projet, par exemple, ne peut pas toujours réaliser que son voisin de bureau est un train de se noyer dans l’angoisse.

Les managers de proximité mais aussi les RH et la médecine du travail ont donc un rôle primordial à jouer dans l’identification de ces symptômes révélateurs de mal-être au travail.

Employee Onboarding

Agir sur le bien-être au travail

Bonne nouvelle, il est tout à fait possible d’améliorer le bien-être au travail grâce à des leviers d’action efficaces. Prêts ? Dressons un rapide panorama du sujet.

4 leviers d’action pour des employés épanouis : de la sieste au coaching !

1. Soigner le cadre de travail

La qualité de notre environnement proche influence directement notre humeur et notre productivité. Le cadre de travail ne déroge pas à la règle : lumière naturelle, couleurs gaies et apaisantes, mobilier fonctionnel et confortable, plantes vertes, espaces de circulations fluides qui évitent l’isolement tout en créant une ambiance dynamique…

A l’image de ce que vous souhaitez pour votre entreprise !

2. Penser hygiène de vie

Aujourd’hui, les salariés attendent des entreprises qu’elles participent à un mode de vie sain et équilibré.

C’est pourquoi les entreprises les plus avancées sur le sujet du bien-être au travail offrent des repas sains et de qualité et proposent des activités récréatives et sportives. D’autres installent des salles de sieste, des salles de jeux, des crèches… Des espaces conçus pour détendre le corps et l’esprit et accepter que les collaborateurs aient aussi une vie de famille. Les heures de travail ne font pas tout, et la pression conduit rarement à la vraie performance !

3. Favoriser les échanges et la collaboration

De mauvaises relations ou des situations d’isolement peuvent très rapidement mener à une souffrance au travail.

Les échanges entre collaborateurs, mais également avec leurs managers et les départements RH, doivent être encouragés et facilités. Pas de tabou, un salarié a le droit d’exprimer ses besoins, envies ou soucis… dans le respect des autres et de l’entreprise, bien sûr. Les échanges peuvent également se faire via des projets collaboratifs, la formation de groupes d’intérêts, de clubs ou d’associations.

4. Accompagner le développement professionnel de chacun

La qualité du cadre de travail, l’attention au bien-être matériel et psychologique, l’évitement des situations d’isolement…

Tous ces paramètres liés à la qualité de vie au travail comptent énormément. Pourtant, sans développement professionnel adapté aux envies et aux compétences de chaque collaborateur, l’achat d’un babyfoot ou d’un distributeur de fruits frais risque de ne pas suffire !

Épanouissement professionnel… ou développement professionnel ?

Le développement professionnel s’intéresse à la montée en compétences et en responsabilité d’un collaborateur, sur la base de son expérience et de ses souhaits de carrière et en l’accompagnant via de la formation et/ou des programmes de coaching professionnel personnalisé.

En ce sens, le développement professionnel, axé sur une carrière épanouie, participe à l’épanouissement professionnel global d’une personne.

Et donc à son bien-être au travail. L’ennui, la frustration, une mauvaise adéquation entre les compétences d’un collaborateur et sa fiche de poste sont générateurs de vraie souffrance au travail. Pour l’éviter et favoriser l’épanouissement professionnel, il s’agit de faire régulièrement le bilan avec les collaborateurs, d’identifier les points de blocage comme de progression, pour leur donner l’opportunité de maximiser leur potentiel.

La formation, le coaching professionnel ou encore les bilans de compétence apparaissent comme des outils-clés au service du développement professionnel.

Autrement dit, un talent management réussi. Tout simplement parce qu’un collaborateur bien à sa place sera plus performant et plus épanoui.

Par nature personnalisé et dédié au développement professionnel de chacun, le coaching acquiert ici toutes ses lettres de noblesse et s’impose comme un investissement plus que rentable pour les entreprises qui misent sur l’épanouissement professionnel de leurs salariés.

Un autre levier intéressant ? La raison d’être affichée par l’entreprise et les valeurs qu’elle défend, notamment éthiques et inclusives.

La quête de sens participe en effet plus que jamais à l’épanouissement professionnel des travailleurs d’aujourd’hui.

Focus sur l’expérience collaborateur

Vous connaissez le terme « expérience collaborateur » ?

Celle-ci est surtout employée par le management et les ressources humaines.

Elle désigne le chemin emprunté par le collaborateur au sein de l’entreprise, l’ensemble des échanges et interactions que celui-ci va y vivre, les challenges et projets auxquels il sera confronté, les opportunités de développement proposées via des promotions, des formations ou un accompagnement en coaching.

L’expérience collaborateur fait donc partie intégrante du bien-être au travail.

Comme pour l’expérience client, l’expérience collaborateur fonctionne comme levier stratégique de la satisfaction et de la performance professionnelles, à leur tour sources d’engagement et de motivation.

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Comment mesurer le bien-être au travail ?

Ça se mesure, une notion comme le bien-être ? Au travail, oui !

Des outils pour mesurer le bien-être au travail

Il existe bel et bien des outils pratiques, labels et rankings dédiés à la mesure du bien-être au travail. Ces outils peuvent être pilotés par l’entreprise en interne, publiés par des tiers ou délégués en externe à des prestataires spécialisés.

En voici trois illustrations :

  • Des questionnaires et enquêtes anonymes soumis aux employés en interne

Ces questionnaires sont ensuite analysés et notés pour mesurer le niveau de satisfaction global et individuel, ce qui permet de prendre les mesures appropriées (coaching d’entreprise ou coaching individuel par exemple).

  • La perception de l’image employeur de l’entreprise

Un exemple : sa présence ou non dans des rankings populaires comme le palmarès Best Workplaces 2020 piloté par le label Great Place to Work, la certification « des entreprises où il fait bon travailler. »

Le turn-over d’une entreprise est déjà en soit un bon indicateur du bien-être au travail que l’on y ressent !

  • Les indices de mesure axés sur la santé au travail, ou encore le bien-être psychologique des collaborateurs

Un exemple : l’indice IBET (Indice du Bien-Etre au Travail), développé par l’expert Mozart Consulting. Cet indice, « outil de reporting social », mesure la performance sociale de l’entreprise pour une évaluation entre 0 et 1 à partir de data objectives.

Chief Happiness Officer : la naissance d’une expertise

Le monde du travail a vu apparaître ces dernières années un emploi d’abord considéré comme étonnant : le chief happiness officer, ou « responsable du bonheur au travail ».

Étonnant ? Pas tellement.

La nomination d’un chief happiness officer complète la gamme d’outils mentionnés ci-dessus et permet à l’entreprise de piloter précisément sa politique de bien-être au travail, de l’humaniser, et de démontrer l’investissement du management en ce sens. Une décision qui participe d’ores et déjà en elle-même à la perception qu’ont les salariés de leur entreprise, en particulier les jeunes générations.

Le bien-être au travail, pour résumer c’est…

Un cadre de travail sécurisant et confortable ;

Des perspectives de développement professionnel ;

Dans le but d’éviter les écueils de la souffrance au travail, de garantir l’épanouissement professionnel et d’améliorer la performance globale de l’entreprise.

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