Entreprise libérée, mettez un coup de pied dans le management traditionnel !

Avec la digitalisation, la mondialisation, l’arrivée sur le marché d’une nouvelle génération et le passage massif au télétravail, le monde du management est quelque peu secoué.Alors qu’il y a plus de 20 ans, les patrons et chefs d’entreprise décidaient seuls de la gestion et de l’avenir de leur société, aujourd’hui, les employés et les collaborateurs participent activement à cette prise de décision.Ainsi, il n’est plus rare de voir des salariés recruter eux-mêmes leurs collègues.On parle dans ce cas d’entreprise libérée.Ce nouveau modèle de management vertical nous amène alors à nous interroger : Est-ce un phénomène de mode ? Quel est le rôle du manager dans tout ça ? Réponses !
Qu’est-ce qu’une entreprise libérée ?
La notion d’entreprise libérée est née à la fin des années 80. Cependant, elle connaît un véritable regain d’intérêt depuis quelques années, en partie grâce à l’ouvrage L’Entreprise libérée d’Isaac Getz. Cependant, si on entend de plus en plus parler de ce mode d’organisation du travail, la définition d’une entreprise libérée reste assez floue pour beaucoup. Il est donc temps de dissiper le brouillard.Alors que les entreprises traditionnelles sont customer centric, les entreprises libérées sont, quant à elles, employee centric. Pour schématiser, on pourrait dire qu’il s’agit d’une entreprise pour les Hommes par les Hommes. La hiérarchie est alors totalement repensée. Ce n’est plus au bon manager ou au dirigeant de prendre les décisions, mais à chaque collaborateur. Autrement dit, une entreprise libérée désigne une forme organisationnelle où les salariés sont responsables des actions qu’ils jugent bon d’entreprendre. Cette valeur ajoutée qu’est l’humain doit alors être produite de façon durable avec le savoir-faire et le développement des compétences nécessaires.Ce nouveau modèle organisationnel induit alors un véritable changement de mentalité. Et pour cause, cette pratique managériale mélange des termes comme innovation RH, bien-être au travail, épanouissement, humilité ou encore intelligence collective. Plus qu’un simple concept a priori farfelu pour certains, l’entreprise libérée devient un état d’esprit. Il s’agit d’une façon de penser le monde de l’entreprise où le management agile et l’humain seraient associés pour aller dans le sens de l’efficacité et de la performance.
Différence entre holacratie et entreprise libérée
En parallèle de cette nouvelle façon de penser le monde entrepreneurial, une autre notion est apparue : l’holacratie. Il s’agit alors d’une redistribution des pouvoirs qui transforme en profondeur le mode de fonctionnement des entreprises. Ainsi, il n’y a plus de manager, car chaque employé se voit définir des rôles, c’est-à-dire des zones d’autorité libres.Parmi les avantages avancés pour l’holacratie, l’un d’eux serait l’engagement accru et volontaire des salariés dans leur vie professionnelle. Dans cette optique, le manager se met en retrait pour un accompagnement individuel ou collectif, mais il ne dirige plus. Cela implique de travailler avec des collaborateurs prêts à s’investir pour avoir davantage de responsabilités et des managers prêts à abandonner leur ancien statut. Car avec ce nouveau mode de management, les enjeux de pouvoir sont supprimés. L’entreprise se libère soudain des jeux politiques qui entravent potentiellement son dynamisme.Pour résumer, l’entreprise libérée est un état d’esprit alors que l’holacratie est une stratégie organisationnelle. L’entreprise libérée est un concept d’entreprise alors que l’holacratie est une méthode. Là où la société libérée s’avère théorique au travers d’une culture d’entreprise forte, l’holacratie passe à la pratique.
Pourquoi l’entreprise libérée séduit-elle de plus en plus ?
Certaines entreprises avec un ancien modèle managérial (pouvoir pyramidal et unilatéral) souffrent d’inadaptation à l’environnement actuel. Cela se traduit alors par des difficultés économiques, mais aussi un turnover en hausse et une attractivité des talents en berne. Et pour cause, les salariés de grandes entreprises au style de management classique sont de plus en plus nombreux à se tourner vers des activités indépendantes (entrepreneuriat) ou vers de plus petites structures (start-up, TPE et PME) à la recherche de liberté et d’une meilleure qualité de vie au travail. L’entreprise libérée intervient ici comme un élément de réponse. En effet, elle repense le monde de l’entreprise et ses modèles organisationnels pour coller davantage aux attentes des collaborateurs.
Quelle est la place du manager ?
De manager à leader
Le pari audacieux de changer de paradigme a de quoi surprendre par sa “radicalité”, bien française d’ailleurs. Mais au fait, “entreprise libérée”, mais libérée de quoi ? Libérée, disons-le, d’un type de management qui n’a pas su prendre sa place et évoluer vers un management 3.0, vers un “management leadership”, vers une approche qui place enfin l’Homme au centre de la valeur ajoutée.Or, faire confiance en la capacité de chacun à trouver par lui-même les meilleures solutions face à des problèmes rencontrés favorise l’implication, l’engagement et la coresponsabilité. Avec, au bout, la conviction affichée d’une réussite financière, forte probabilité de pérennité et qualité de vie en entreprise. Et ce changement passe par un style de leadership participatif.
Supprimer les managers ?
Vos managers deviendront des leaders, des facilitateurs. Autrement dit, ils feront partie de l’équipe, mais n’auront plus pour rôle de décider. Le manager leader sera un des maillons de l’équipe, mais il perdra son statut hiérarchique. L’équipe co-validera les sujets à traiter et définira une gouvernance pour co décider. Le leader, connaissant mieux les rouages de l’organisation et la vision de l’entreprise, deviendra alors un facilitant pour son équipe. Il favorisera également l’esprit d’équipe en pratiquant un management collaboratif. Les collaborateurs deviendront, quant à eux, des équipiers, des associés, avec un flot régulier de décisions à prendre.Si cette nouvelle organisation matricielle semble avoir des vertus très positives, elle a besoin d’un espace d’1 à 3 ans et d’un réel accompagnement par un ou plusieurs consultants coachs professionnels pour être pleinement opérationnelle. En effet, le chemin qui mène à la “libération” n’est pas à trouver, mais à “créer”. Rien n’est écrit. Chaque “libération” suit son propre modèle de leadership. Par ailleurs, vous risquez de perdre certains managers qui n’accepteront pas cette décision et quitteront l’entreprise.
Le coaching pour accompagner cette transformation
Pour passer de l’entreprise traditionnelle à l’entreprise libérée, il est primordial d’accompagner vos collaborateurs pour les aider à prendre leur nouvelle place. Autrement dit, à oser être responsables. Votre objectif ? Accompagner les équipes (CODIR, BU, Service, Département…) à devenir plus autonomes, quitte à créer des unités plus petites à taille humaine, et à co gérer leurs unités avec une gouvernance à définir avec l’ancien manager devenu leader. Accompagner le manager devenu leader est également indispensable afin de l’aider à trouver sa nouvelle posture managériale et à lâcher-prise. Enfin, il est également indispensable d’accompagner le PDG de l’entreprise, celui qui a décidé de faire le grand saut libérateur, pour l’aider à devenir, lui aussi, un leader facilitateur, un exemple à suivre.Les coachs CoachHub, start-up innovante dans le coaching et l’accompagnement à distance, sont justement là pour cela. Forte à ce jour d’une équipe de plus de 3500 coachs professionnels, tous certifiés par une des trois fédérations de coaching (ICF, SFC ou EMCC), CoachHub s’implique dans le renouveau managérial. Au contact des managers, directeurs ou encore des équipes opérationnelles, nos coachs accompagnent alors le passage au management moderne grâce à de nouvelles pratiques managériales. Car oui, l’entreprise libérée est une solution pour répondre au monde complexe dans lequel nous sommes entrés depuis une dizaine d’années.
FAQ
La diversité, l'égalité et l'inclusion sur le lieu de travail se réfèrent aux politiques et aux actions qui tentent d'établir un environnement de travail dans lequel les salariés, indépendamment de leurs caractéristiques personnelles, se sentent appréciés, respectés et habilités à contribuer au succès de l'organisation.
L'inclusion implique le développement d'un système de valeurs dans lequel dans laquelle tous les salariés se sentent accueillis, inclus et encouragés à proposer leurs pensées et leurs idées uniques. Une inclusion est essentielle pour favoriser des valeurs d'entreprise saines, accroître l'engagement et le bien-être des salariés, encourager la créativité et la productivité.
La diversité de la main-d'œuvre est valorisée, et l'équité et la justice sont encouragées.
Les caractéristiques qui la définissent sont les suivantes
- une communication ouverte
- une atmosphère de travail coopérative
- l'empathie et la compréhension
- la formation et le développement
- des politiques et des procédures sans ambiguïté
- le leadership
- la responsabilité
Tous les salariés se sentent habilités à apporter leurs points de vue et leurs idées dans une culture d'entreprise inclusive, et ils bénéficient des mêmes chances de développement personnel, de développement professionnel et de réussite dans leur carrière. Pour établir et préserver une culture d'entreprise inclusive, une communication efficace, de l'empathie et du leadership sont nécessaires
Une stratégie à multiples facettes est nécessaire pour créer un environnement sûr et favorable pour tous les salariés.
Pour commencer, les entreprises doivent établir et mettre en œuvre des règles et des processus clairs qui favorisent une culture du respect et de l'inclusion, et s'attaquer à tout cas de harcèlement, de discrimination ou de préjugé.
En outre, les entreprises doivent proposer à tous leurs salariés une formation approfondie sur des thèmes tels que les préjugés inconscients, les compétences culturelles et la communication respectueuse. Des groupes de ressources pour les salariés et d'autres réseaux d'affinité devraient également être mis en place afin d'apporter un soutien et une communauté aux salariés d'origines diverses.
Enfin, les entreprises devraient favoriser une communication ouverte et une culture du retour d'information en encourageant les salariés à faire part de leurs problèmes et de leurs idées – et à prendre des mesures concrètes en réponse au retour d'information reçu. Pour cela, il faut que les dirigeants adoptent les bons comportements et les bonnes valeurs, et qu'ils se tiennent eux-mêmes et les autres responsables de l'instauration d'un environnement sûr et favorable pour tous les salariés.