Comment mesurer l'efficacité d'un programme de bien-être en entreprise ?

Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à investir dans le coaching afin de renforcer le bien-être des employés. Et par conséquent, leur engagement, leur productivité, leur fidélité... Mais qu'en est-il du retour sur investissement ? Les programmes actuellement mis en place au sein de votre entreprise sont-ils réellement efficaces ou mériteraient-ils un petit ajustement ? Découvrez comment mesurer l'efficacité d'un programme de bien-être et comment l'ajuster en conséquence !
Pourquoi mesurer l'efficacité d'un programme de bien-être ?
Analyser le retour sur investissement (ROI)
Les entreprises allouent des ressources importantes aux programmes de bien-être, qu’il s’agisse de séances individuelles ou collectives. Analyser les résultats permet donc de démontrer l'intérêt et l'efficacité du coaching auprès des équipes financières ou de direction. Et ce, avec des preuves tangibles.
Améliorer le contenu et les stratégies
L’évaluation ne se limite pas à justifier un investissement. Elle sert également à optimiser le contenu des programmes pour améliorer le bien-être. En identifiant ce qui fonctionne et ce qui doit être ajusté, les entreprises peuvent adapter leurs offres et ainsi améliorer leur efficacité.
Étape 1 : Définir les objectifs et indicateurs clés de performance (KPI)
Pour garantir l’efficacité d’un programme de coaching bien-être, il faut déjà identifier vos objectifs stratégiques. Quelles sont vos ambitions avec ce programme ? Vous saurez ainsi quels indicateurs de performance suivre.
Engagement des employés
Un programme de coaching peut être efficace afin de renforcer l’engagement des équipes. Et le résultat se voit déjà par le taux d’engagement lors du coaching.Indicateurs à suivre :
- Taux de participation (indicateur quantitatif)
- Feedback des employés (indicateur qualitatif)
Santé physique
L’état de santé physique des employés influence directement sur la vie de l'entreprise. Pour cause, un salarié en mauvaise santé est un salarié malade et donc absent. Ce qui entraîne une baisse de la productivité globale, ainsi que des contraintes organisationnelles. Un coaching pour le bien-être au travail peut donc viser à améliorer la santé physique.Indicateurs à suivre :
- Taux d’absentéisme (indicateur quantitatif)
- Nombre d'arrêts maladies (indicateur quantitatif)
Santé mentale
La santé mentale est également un enjeu majeur pour la performance et la motivation des collaborateurs. Or, aujourd'hui, 37 % des organisations constatent une hausse du nombre de salariés touchés par le burnout. Un coaching orienté bien-être en entreprise peut donc viser à améliorer la santé mentale.Indicateurs à suivre :
- Taux de stress perçu (indicateur qualitatif)
- Nombre de cas de burn-out signalés (indicateur quantitatif)
- Utilisation des services d’aide psychologique de l’entreprise comme les hotlines, les séances avec des psychologues... (indicateur quantitatif)
Qualité de vie au travail
L’objectif ultime d’un programme bien-être est bel et bien de créer un environnement de travail épanouissant. Les employés sont ainsi plus engagés, plus motivés et surtout plus fidèles, ce qui amène une baisse du turn-over.Indicateurs à suivre :
- Niveau de satisfaction au travail (indicateur qualitatif)
- Équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (indicateur qualitatif)
- Taux de rétention (indicateur quantitatif)
Compétences comportementales
Un coaching pour le bien-être en entreprise peut, enfin, être mis en place afin de renforcer certaines soft skills des employés.Indicateurs à suivre :
- Organisation
- Productivité
- Esprit d'équipe
- Gestion du stress
- Gestion des conflits
- Etc.
Étape 2 : Choisir les bons mécanismes de rétroaction
Une fois les objectifs définis et les indicateurs de performance (KPIs) sélectionnés, l’étape suivante consiste à mettre en place des mécanismes de rétroaction efficaces. De quoi collecter des données précises sur l’impact du programme et identifier les ajustements nécessaires pour l’optimiser !
Enquêtes de satisfaction des employés
Les enquêtes de satisfaction sont un excellent moyen pour récolter un maximum d'indicateurs qualitatifs. Nos conseils ? Rendre ces questionnaires anonymes afin de garantir la sincérité des réponses. Pensez aussi à ajouter une échelle de satisfaction (de 1 à 10) en fin de questionnaire, notamment pour des critères comme la gestion du stress, l’équilibre vie pro/vie perso ou encore la motivation. Enfin, pour assurer un taux de réponse élevé, créez des enquêtes courtes, accessibles et faciles à remplir.
Entretiens individuels et groupes de discussion
Les entretiens et groupes de discussion sont aussi d'excellents moyens d'obtenir des indicateurs qualitatifs. Et ce, de manière bien plus approfondie et nuancée qu'une enquête de satisfaction.Cela peut se faire via :
- Des entretiens individuels pour explorer le ressenti et l’expérience des employés avec le coaching, mais aussi dans leur vie professionnelle.
- Des groupes de discussion rassemblant des collaborateurs de différents services pour favoriser un échange collectif et identifier des tendances communes (ou divergentes).
- Les retours des managers afin d'évaluer l’impact du programme sur la dynamique des équipes et la performance organisationnelle.
Conseil : assurez un climat de confiance et de confidentialité afin que les participants puissent s’exprimer librement sans crainte du jugement ou des répercussions.
Analyse des données RH
Pour mesurer l'efficacité d'un programme bien-être, rien de mieux que les chiffres concrets, soit les indicateurs quantitatifs. Pour ce faire, il est indispensable d'adopter une approche longitudinale. Autrement dit, de comparer les données avant, pendant et après la mise en place du programme. Absentéisme, productivité des employés, turn-over... Observez l'évolution de ces KPIs au fil des mois, voire des années.Conseil : utilisez des logiciels de gestion RH pour automatiser le suivi et centraliser les données de manière fiable.
Calcul du retour sur investissement (ROI)
Il ne s'agit pas seulement d'accumuler les données. Il faut s'en servir afin de quantifier le retour sur investissement. Le ROI du coaching, soit sa rentabilité, se calcule en comparant les coûts totaux du coaching (séances, temps, ressources) aux résultats obtenus.Pour simplifier cette tâche, nous avons développé le ROI Calculator™ de CoachHub. Le calcul s’appuie alors sur l’expérience et les recherches scientifiques approfondies de notre équipe de spécialistes du comportement.
Étape 3 : Identifier les axes d'amélioration
Un programme de coaching ne doit pas être statique, mais évoluer en fonction des résultats observés. Les stratégies d'adaptation et d'optimisation peuvent alors être nombreuses :
- Personnaliser les parcours de coaching quand les résultats sont très variables d'un profil à un autre
- Varier les formats (digital, hybride, sessions de coaching individuelles ou collectives...) quand le taux d'engagement baisse
- Renforcer la communication interne quand le taux de participation baisse
- Etc.
L’analyse croisée des précédents résultats permet d’identifier les leviers d’amélioration les plus pertinents. Par exemple, si les taux de participation sont élevés mais que l’impact sur la santé mentale reste limité, cela peut indiquer un besoin d’ajustement du contenu.
Mesurer l'efficacité d'un programme de bien-être, conclusion
Mesurer l’efficacité d'un programme de bien-être en entreprise est bien plus qu’un simple exercice de reporting. C'est un levier stratégique pour optimiser les performances et maximiser le retour sur investissement. Et ce, au travers de trois étapes essentielles : définir les bons KPIs, analyser les données et identifier les axes d'amélioration significative.Chez CoachHub, nous proposons non seulement un excellent programme de coaching bien-être, mais aussi un solide outil de mesure du ROI. D'un côté, CoachHub Wellbeing® vous accompagne pour faire de la santé mentale et du bien-être les piliers de votre culture d’entreprise. De l'autre, ROI Calculator™ mesure l'efficacité de ces programmes avec des données précises et actionnables.Demandez une démo gratuite et passez au niveau supérieur !
FAQ
La diversité, l'égalité et l'inclusion sur le lieu de travail se réfèrent aux politiques et aux actions qui tentent d'établir un environnement de travail dans lequel les salariés, indépendamment de leurs caractéristiques personnelles, se sentent appréciés, respectés et habilités à contribuer au succès de l'organisation.
L'inclusion implique le développement d'un système de valeurs dans lequel dans laquelle tous les salariés se sentent accueillis, inclus et encouragés à proposer leurs pensées et leurs idées uniques. Une inclusion est essentielle pour favoriser des valeurs d'entreprise saines, accroître l'engagement et le bien-être des salariés, encourager la créativité et la productivité.
La diversité de la main-d'œuvre est valorisée, et l'équité et la justice sont encouragées.
Les caractéristiques qui la définissent sont les suivantes
- une communication ouverte
- une atmosphère de travail coopérative
- l'empathie et la compréhension
- la formation et le développement
- des politiques et des procédures sans ambiguïté
- le leadership
- la responsabilité
Tous les salariés se sentent habilités à apporter leurs points de vue et leurs idées dans une culture d'entreprise inclusive, et ils bénéficient des mêmes chances de développement personnel, de développement professionnel et de réussite dans leur carrière. Pour établir et préserver une culture d'entreprise inclusive, une communication efficace, de l'empathie et du leadership sont nécessaires
Une stratégie à multiples facettes est nécessaire pour créer un environnement sûr et favorable pour tous les salariés.
Pour commencer, les entreprises doivent établir et mettre en œuvre des règles et des processus clairs qui favorisent une culture du respect et de l'inclusion, et s'attaquer à tout cas de harcèlement, de discrimination ou de préjugé.
En outre, les entreprises doivent proposer à tous leurs salariés une formation approfondie sur des thèmes tels que les préjugés inconscients, les compétences culturelles et la communication respectueuse. Des groupes de ressources pour les salariés et d'autres réseaux d'affinité devraient également être mis en place afin d'apporter un soutien et une communauté aux salariés d'origines diverses.
Enfin, les entreprises devraient favoriser une communication ouverte et une culture du retour d'information en encourageant les salariés à faire part de leurs problèmes et de leurs idées – et à prendre des mesures concrètes en réponse au retour d'information reçu. Pour cela, il faut que les dirigeants adoptent les bons comportements et les bonnes valeurs, et qu'ils se tiennent eux-mêmes et les autres responsables de l'instauration d'un environnement sûr et favorable pour tous les salariés.