Soft skills : les top compétences à développer en 2022

Les soft skills, que l’on traduit de façon littérale par « compétences douces » (c’est joli, non ?), représentent aujourd’hui le graal des RH, des dirigeants d’entreprise et de tout candidat en quête d’embauche ou d’évolution professionnelle.Egalement appelées compétences comportementales, les soft skills désignent l’ensemble de nos aptitudes humaines appliquées au cadre professionnel : empathie, créativité ou gestion du stress pour n’en citer que quelques unes.Des aptitudes qui prennent une importance croissante à mesure que les modalités de travail (digitalisation, automatisation, télétravail) évoluent. Envie d’en savoir plus et d’identifier vos propres marges de progression ? Possédez-vous les soft skills les plus demandées en 2022 ? Et si non, comment faire ?Suivez le guide, en douceur !
Les soft skills, qu’est-ce que c’est ?
Une courte définition des soft skills
Les soft skills, ou compétences douces, ont d’abord été définies en opposition aux hard skills, ou compétences dures. Les hard skills désignent l’ensemble des savoir qui s’acquièrent quel que soit le caractère ou le comportement de la personne : formation académique et connaissances techniques en général.Les soft skills, elles, s’attachent au savoir-être et au savoir-vivre, à ce qui fait de tel individu un bon communicant, un bon animateur d’équipe, un créatif… C’est pourquoi on les appelle compétences comportementales ou transversales. Elles sont mobilisables quel que soit le poste ou le métier concerné.Contrairement aux idées reçues, les soft skills peuvent s’acquérir grâce à un accompagnement adapté et se pratiquer au quotidien, exactement comme un exercice sportif !
Pourquoi les soft skills sont-elles fondamentales ?
Terminé, l’ère de la suprématie académique absolue. Si la qualité de la formation conserve une réelle importance, les soft skills tendent à prendre de plus en plus de place dans l’attractivité d’un profil. Jusqu’à devenir une valeur hautement stratégique.Pourquoi ?Tout simplement parce que notre façon de travailler évolue – et évolue très vite ! Or une adaptation réussie à un changement de métier, de secteur, de technologie ou de carrière ne peut se faire que grâce à nos soft skills, justement. Plus collaboratif, plus participatif, le travail se fait désormais aussi à distance, mobilisant d’autant plus nos compétences comportementales et notre capacité à maintenir du lien.Une étude menée par Michael Page en partenariat avec Cadre Emploi révèle ainsi que :
- 84 % des cadres sont attentifs à la notion de soft skills
- 54 % d’entre eux mobilisent autant leurs soft skills que leurs hard skills, et 31 % même davantage
- 70 % estiment que leurs compétences comportementales sont sous-exploitées
- 62 % des dirigeants et cadres du middle management sont prêts à recruter un candidat principalement sur ses soft skills, un pourcentage qui grimpe à 72 % dans les secteurs marketing et digital, très sujets aux transformations technologiques
Tous ces chiffres démontrent que le facteur humain s’impose comme LE levier de réussite des entreprises et de conduite du changement, notamment en situation de crise comme celle générée par la Covid-19. Pas de souplesse sans résilience, intelligence émotionnelle ou esprit d’équipe !Les soft skills apparaissent comme une ressource si stratégique que le « reskilling » ou « upskilling » (c’est-à-dire la montée en compétences des collaborateurs via de la formation ou du coaching professionnel) sont considérés comme l’un des investissements les plus rentables pour une entreprise. Selon une étude réalisée par McKinsey, 82 % des dirigeants d’entreprises au CA supérieur à 100 millions de dollars considèrent que le “reskilling” des employés est la meilleure solution pour compenser des manques de compétences-clés dans certains domaines.Le facteur humain, enfin !, s’impose comme la clé de la compétitivité des entreprises et de leur capacité à s’adapter aux crises et aux changements. Et mérite de ce fait tous les investissements possibles.
Comment développer les soft skills ?
Les soft skills, de l’inné ou de l’acquis ?
De l’acquis !On dit de certaines personnes qu’elles sont particulièrement empathiques, résilientes ou créatives, et ce depuis l’enfance et hors du cadre professionnel. Certes. Mais toutes les soft skills peuvent s’acquérir, se travailler et se développer dans le cadre du travail, d’une façon ciblée et coordonnée avec les besoins de l’entreprise. Les soft skills font ainsi partie intégrante des objectifs de formation professionnelle et sont devenues incontournables dès que l’on parle de réussite au travail.Apprentissage du travail et du management à distance ? Soft skills !Gestion du stress, conduite du changement ? Soft skills !Développement et épanouissement professionnel, bien-être au travail ? Soft skills !Alors comment fait-on ?
Le coaching en entreprise, premier accélérateur de soft skills
Il est toujours utile de lire, regarder, écouter des témoignages ou essais sur le sujet. Pourtant, plus que tout autre apprentissage, le développement des soft skills requiert un accompagnement personnalisé, prenant en compte qui vous êtes et définissant la façon dont vous entraîner au quotidien en pratique. Cet accompagnement, c’est celui qu’offre le coaching en entreprise.Pourquoi ?Tout d’abord parce que le coaching en entreprise s’effectue et est financé à l’initiative de l’employeur. Celui-ci vous proposera un accompagnement ciblé en fonction de votre évolution au sein de cette entreprise. Un investissement valorisant, générateur de motivation et d’épanouissement professionnel !Ensuite parce que le coaching en entreprise est un accompagnement personnalisé, sur-mesure. On ne vous appliquera pas une méthode toute faite ; c’est la méthode qui s’adaptera à qui vous êtes.Enfin parce que le coaching en entreprise se sert d’outils reconnus et particulièrement efficaces dans les problématiques de reskilling, à l’instar de la fameuse méthode GROW pour n’en citer qu’une.
Quelles sont les top soft skills en 2022 ?
Les 10 top soft skills à développer en priorité
Comme on pouvait s’y attendre, la plupart sont interdépendantes. Au travail !
- La résilienceCompétence-phare de toute période de crise ou de grand changement, la résilience définit notre capacité à absorber un choc, à en tirer les leçons utiles et à avancer.
- L’intelligence émotionnelleSi le QI est la mesure de la performance version hard skills, l’intelligence émotionnelle pourrait être celle des soft skills. Elle indique notre faculté à appréhender, contrôler et utiliser nos émotions de façon constructive.
- La résolution de problèmes complexesParticulièrement utile en entreprise, cette compétence signifie la capacité à analyser une situation, à en imaginer une (ou des !) solution créative et à prendre des décisions en fonction.
- La créativitéDifficile de faire l’impasse sur cette disposition reine dans notre époque marquée par les innovations, l’esprit lab, startup et disruption !
- L’assertivitéMoins connue, l’assertivité est pourtant une compétence haut de gamme. Elle consiste à savoir exprimer et défendre son point de vue sans blesser celui des autres. Tout un art, à compléter par celui de la négociation.
- La gestion du stressNe pas se laisser dépasser, savoir prendre du recul, avoir confiance en soi… Une gestion efficace du stress éviterait bien des problèmes de surmenage et de burn-out en entreprise.
- La gestion du tempsFondamentale alors même que tout s’accélère, la gestion du temps mesure notre habilité à prioriser, hiérarchiser et participe à une bonne gestion globale du stress ci-dessus.
- La gestion des conflitsOutil magique, la faculté de gérer les conflits peut s’avérer un medium productif et générateur de créativité au lieu de plomber toute une équipe.
- L’empathieIndispensable à d’autres compétences comme la gestion des conflits et l’assertivité, l’empathie, ou l’art de se mettre à la place des autres, permet de désamorcer tensions et malentendus. A condition aussi de savoir se préserver.
- Le sens du collectifTravail collaboratif, télétravail… L’esprit d’équipe et le sens du collectif sont plus que jamais nécessaires dans un milieu professionnel en quête de sens et marqué par la distance.
Dirigeants et key people : les 3 soft skills qui montent !
Plus spécifiques, ces 3 soft skills seront particulièrement utiles aux leaders de demain.
- Le management à distanceMis en lumière par la crise sanitaire, le management à distance exige des compétences comportementales indispensables à toute entreprise, aujourd’hui comme demain.
- Le leadershipDiriger, orienter, animer une équipe, cela s’apprend. Une compétence devenue d’autant plus indispensable avec la généralisation du télétravail.
- La gentillesseLe point d’orgue des compétences douces !
Comme l’analyse le Harvard Business Magazine dans un article intitulé « Un leadership réussi est un acte de gentillesse », la gentillesse et l’attention aux autres est en passe de devenir LA compétence qui fera la différence pour engager ses collaborateurs et concrétiser les ambitions de l’entreprise. Bonne nouvelle, être gentil… s’apprend !
Les soft skills, en résumé ce sont…
- Des compétences comportementales et transversales, mobilisables quel que soit le poste, le secteur ou le métier ;
- Des compétences qui toutes peuvent s’apprendre et se travailler grâce au coaching professionnel ;
- Des compétences centrales pour la réussite des entreprises, qui imposent le facteur humain comme actif stratégique ;
- Des compétences qui évoluent et qui reflètent l’évolution des pratiques de travail ;
- Dont le management à distance, l’assertivité, l’empathie… ou même la gentillesse !
FAQ
La diversité, l'égalité et l'inclusion sur le lieu de travail se réfèrent aux politiques et aux actions qui tentent d'établir un environnement de travail dans lequel les salariés, indépendamment de leurs caractéristiques personnelles, se sentent appréciés, respectés et habilités à contribuer au succès de l'organisation.
L'inclusion implique le développement d'un système de valeurs dans lequel dans laquelle tous les salariés se sentent accueillis, inclus et encouragés à proposer leurs pensées et leurs idées uniques. Une inclusion est essentielle pour favoriser des valeurs d'entreprise saines, accroître l'engagement et le bien-être des salariés, encourager la créativité et la productivité.
La diversité de la main-d'œuvre est valorisée, et l'équité et la justice sont encouragées.
Les caractéristiques qui la définissent sont les suivantes
- une communication ouverte
- une atmosphère de travail coopérative
- l'empathie et la compréhension
- la formation et le développement
- des politiques et des procédures sans ambiguïté
- le leadership
- la responsabilité
Tous les salariés se sentent habilités à apporter leurs points de vue et leurs idées dans une culture d'entreprise inclusive, et ils bénéficient des mêmes chances de développement personnel, de développement professionnel et de réussite dans leur carrière. Pour établir et préserver une culture d'entreprise inclusive, une communication efficace, de l'empathie et du leadership sont nécessaires
Une stratégie à multiples facettes est nécessaire pour créer un environnement sûr et favorable pour tous les salariés.
Pour commencer, les entreprises doivent établir et mettre en œuvre des règles et des processus clairs qui favorisent une culture du respect et de l'inclusion, et s'attaquer à tout cas de harcèlement, de discrimination ou de préjugé.
En outre, les entreprises doivent proposer à tous leurs salariés une formation approfondie sur des thèmes tels que les préjugés inconscients, les compétences culturelles et la communication respectueuse. Des groupes de ressources pour les salariés et d'autres réseaux d'affinité devraient également être mis en place afin d'apporter un soutien et une communauté aux salariés d'origines diverses.
Enfin, les entreprises devraient favoriser une communication ouverte et une culture du retour d'information en encourageant les salariés à faire part de leurs problèmes et de leurs idées – et à prendre des mesures concrètes en réponse au retour d'information reçu. Pour cela, il faut que les dirigeants adoptent les bons comportements et les bonnes valeurs, et qu'ils se tiennent eux-mêmes et les autres responsables de l'instauration d'un environnement sûr et favorable pour tous les salariés.